Improvvisazione
Ce matin direction le centre historique et la cathédrale, mais surtout : ses pigeons ! Des “vendeurs ambulants” vendent des graines aux touristes qui veulent poser avec les pigeons, et on peut dire que c’est efficace ! Une bonne demi-heure de course-poursuite plus tard, on continue le tour du quartier, avec notamment la Scala, qui ne paie pas de mine vue de l’extérieur.
Et c’est à cet instant que la pluie s’invite, et ne fait pas semblant. Une seule solution : le LEGO store et ses DUPLO à disposition ! On y passe suffisamment longtemps pour que ce soit l’heure de manger, et faut de mieux dans le coin, on se rabat sur de la nourriture “presque” locale : les burgers de Five Guys.
Et c’est là qu’on a droit à une petite surprise, sous la forme d’un SMS de la SNCF : “votre train de retour de demain est supprimé en raison d’un obstacle sur la voie.” Et c’est tout. Direction les sites d’actualité : un énorme éboulement dans les Alpes a coupé la voie (et l’autoroute d’à-coté). En bref, notre train est supprimé, et tous les autres également, ce qui complique un peu le retour.
La pluie n’a pas cessée, donc direction l’hôtel, pour étudier nos possibilité. Les trajets en train, en passant par la côte d’Azur ou la Suisse sont quasi-complets et coûtent un bras, en plus de mettre une grosse quinzaine d’heures. Finalement, le plus simple (et le moins cher !) est l’avion, et tant pis pour le bilan carbone. Mais on n’est visiblement pas tous seuls dans cette galère, et les places disponibles disparaissent à vue d’oeil. On prend finalement en urgence un avion pour le soiri même, donc en écourtant notre séjour d’une nuit :(
Il ne nous reste donc plus beaucoup de temps pour faire les valises, et direction l’aéroport, qui a le bon goût d’avoir des jeux pour enfants. Et c’est d’autant plus utile que l’embarquement aura près d’une heure de retard. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y en a un qui est ravi de découvrir l’avion ! Encore un peu (beaucoup) d’attente une fois embarqué : le systéme informatique des contrôleurs aériens de la zone autour de Rome a buggé, tous les avions survolant cette zone sont en retard, et il nous faut attendre quelques passagers pour la correspondance. C’est donc avec plus d’une heure et demie de retard qu’on décolle. Marin est aux anges, et… s’endort 5 min plus tard.
Notre périple italien s’achève donc ainsi au milieu de la nuit autour des tapis roulant des bagages, en compagnie de l’équipe de France d’athlétisme, qui rentre des championnats du Monde.